Dans l'article « Ascenseurs, il y a urgence » paru dans le journal du 18 juillet, j'ai trouvé que Lutte Ouvrière faisait la part belle aux grands groupes de la construction et de la maintenance des ascenseurs que sont Otis, Thyssen Krupp, Mitsubishi et autres... en ne les citant pas !

Actuellement, cent entreprises de ce secteur (la Fédération des ascenseurs, à laquelle appartiennent ces grands groupes) font une campagne de presse pour maintenir leur carnet de commandes, donc leurs profits, et accusent les associations de copropriétaires de ne pas leur commander assez vite les travaux de rénovation obligatoires fixés par la loi et des décrets.

Ce qui n'est pas dit, par LO non plus hélas, ce sont les prix qu'ils imposent aux copropriétaires, jusqu'à 50 000 euros, ce qui peut expliquer les freins à voter de tels travaux, ni les profits encaissés au passage par ces grosses entreprises - ou les plus petites, mais qui appartiennent aux grosses. Les copropriétés, ce ne sont pas seulement celles des bourgeois des 7^e ou 16^e arrondissements de Paris !

Une lectrice de Clermont-Ferrand

Nous sommes d'autant plus d'accord avec cette mise au point que beaucoup de HLM ont été vendues parce que les organismes voulaient s'en débarrasser, et nous savons que de nombreux copropriétaires sont étranglés par les charges et les dépenses. Merci de votre remarque.