La presse a rapporté que, lors du Festival d'Avignon, les trois jours de grève des intermittents du spectacle avaient entraîné une perte de quelque 300 000 euros. S'il fallait démontrer que les intermittents sont utiles et qu'ils contribuent à faire entrer de l'argent dans les caisses des organisateurs de spectacles et des commerçants d'Avignon, c'est fait !

Les intermittents du spectacle sont dénigrés, qualifiés de privilégiés, contribuant à vider les caisses de la Sécurité sociale. Or ils sont indispensables à l'organisation de spectacles et au développement de multiples activités culturelles. Aujourd'hui, ils poursuivent leur lutte contre la nouvelle convention chômage que le gouvernement veut leur imposer et qui signifie plus de précarité et des revenus amputés. Ils défendent leur droit à vivre correctement de leur travail et ils ont parfaitement raison.