Mardi 24 juin, au cinquième jour de grève des soignants de Réa B, la direction du CHU d'Angers a fait des propositions d'embauche, mais en mettant une condition : celle d'arrêter le mouvement et de décrocher les banderoles.

Les grévistes ont répondu qu'ils attendraient la confirmation au comité technique d'établissement du 26 juin et que la décision serait prise à l'assemblée générale du jeudi après-midi.

Dans les autres services du CHU, au self ou aux portes de l'hôpital lors des distributions de tracts, l'accueil a été très chaleureux et tous disaient : « C'est pareil dans mon service, c'est partout la même galère. » Les collègues des autres services ont donc été invités à un pique-nique solidaire jeudi midi 26 juin. Un préavis de grève déposé par la CGT et SUD a permis à de nombreux collègues de venir témoigner leur solidarité en disant : « Il faudrait tous en faire autant. »

Face à cette détermination et au risque de contagion, la direction a finalement accordé un poste d'infirmier et un demi-poste d'aide-soignant ainsi que des remplacements pour les agents de service hospitalier. L'assemblée générale a donc voté la suspension du mouvement.

C'est une victoire. D'abord parce que les conditions de travail vont s'améliorer et aussi parce que cette grève a renforcé la solidarité et a montré la force que nous avons tous ensemble.