Des copilotes d'avions de ligne payant pour travailler : à en croire une enquête de France Info, c'est assez fréquent. Les compagnies aériennes n'embauchant plus, les jeunes pilotes diplômés se retrouvent au chômage, et sans pouvoir acquérir de l'expérience, c'est-à-dire accumuler des heures de vol.Certaines compagnies en profitent donc pour leur faire payer une embauche.

Pour travailler comme copilotes, ils doivent avancer 18 000 euros à Germania, 25 000 à Air Baltic, 52 000 à NouvelAir et 60 000 à Tunis Air, et ne touchent qu'un salaire ridicule (150 euros mensuels à Air Baltic) ou même parfois nul (à NouvelAir). Ainsi, les pics d'activité de l'été sont tout bénéfice pour les compagnies, qui n'ont même pas de frais supplémentaires de personnel.

Les patrons se plaisent à dire qu'ils « donnent du travail » aux salariés. Certains ont trouvé encore mieux : ils ne donnent plus le travail, ils le vendent.