Réchauffement climatique : Le capitalisme, une menace pour la planète17/04/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/04/une2385.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Réchauffement climatique : Le capitalisme, une menace pour la planète

Le GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat) vient de clôturer ses travaux. Il réaffirme l'avis de la plupart des scientifiques spécialistes du sujet, pour qui le réchauffement climatique actuel est dû aux émissions de gaz à effet de serre, produites en particulier par les activités industrielles utilisant les énergies fossiles.

Ce réchauffement du climat a d'ores et déjà des conséquences néfastes : épisodes de sécheresses et de canicules, de pollution atmosphérique intense, cyclones et inondations, baisse des ressources en eau, en céréales ou en poissons... Des phénomènes qui touchent en particulier les populations les plus pauvres de la planète.

Le réchauffement devrait s'accentuer dans l'avenir si rien n'est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Le GIEC évoque divers scénarios, qui pourraient devenir catastrophiques pour les populations humaines, et plus généralement pour tout ce qu'il y a de vivant sur cette planète, si la hausse moyenne des températures atteignait, voire dépassait, 4°C.

Depuis plus de vingt-cinq ans, les rapports de ce type et les conférences de l'ONU tirant la sonnette d'alarme pour limiter le réchauffement climatique se succèdent ! Alors que les émissions de gaz à effet de serre augmentent d'année en année, ces conférences se terminent toutes de la même façon : rien n'est décidé par les gouvernements, et surtout pas des mesures contraignantes contre les trusts industriels des pays les plus riches, en grande partie responsables de la situation. La seule mesure a été l'adoption par l'Europe et quelques autres pays de quotas d'émission de CO2, plus justement appelés « permis de polluer », qui n'ont aucunement fait baisser les émissions de gaz à effet de serre, mais qui ont permis à quelques margoulins de la spéculation de s'enrichir un peu plus !

Les avancées technologiques ne manquent pas qui pourraient rendre la production industrielle, et les activités humaines en général, moins polluantes. Une rationalisation de cette production à l'échelle mondiale, pour répondre aux besoins de l'humanité tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre, serait elle aussi possible. Mais cela coûterait de l'argent aux capitalistes des secteurs concernés, rognerait leurs profits à court terme, et surtout remettrait en question la sacro-sainte propriété privée. Cela, il n'en est pas question pour ces gens-là, même si l'humanité tout entière, voire la planète elle-même, doit en pâtir.

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