Après la claque prise par le Parti socialiste au premier tour des municipales, Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, a pointé la surdité des socialistes, puisqu'il faut maintenant « être capable d'entendre, d'écouter et d'adapter ». Sapin, le ministre du Travail, a affirmé qu'il fallait tenir compte de « la colère » exprimée contre le gouvernement.

Depuis la campagne du candidat Hollande en 2012, on n'a jamais entendu autant le mot « changement ».

Mais changer quoi ? Rien sur le fond. Revenir sur les 50 milliards d'économies, ponctionnés sur les services publics et la population ?

Pas question, a dit en substance Michel Sapin. Il ne faut pas « lâcher l'objectif » qui consiste selon lui à « diminuer le déficit de la France » mais aussi à « poursuivre une politique en faveur de l'emploi »... comme chacun a pu le constater !

On est fixé : le changement touchera peut-être l'équipe gouvernementale mais sûrement pas la politique au service du patronat.