Akka Technologies, Guyancourt (Yvelines) : Les travailleurs se font respecter26/03/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/03/une2382.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Akka Technologies, Guyancourt (Yvelines) : Les travailleurs se font respecter

Le 21 mars, une journée de grève a eu lieu chez AKKA Technologies, société qui fournit des prestations de conseils et d'ingénierie en technologie automobile, aéronautique, de défense et dans l'électronique, et dont l'agence la plus importante se trouve à Guyancourt, dans les Yvelines. Cette société emploie 10 000 salariés dans le monde, dont 7 000 en France, et est cotée en Bourse depuis l'an dernier.

Depuis janvier 2014, elle a imposé aux salariés un nouveau barème des indemnités de déplacement pour les missions qui leur est très défavorable. Or ces déplacements, ces missions, sont fréquents pour aller chez les donneurs d'ordre comme Renault à Lardy ou le Technocentre de Guyancourt. La direction argumente d'ailleurs, lors de l'embauche, sur le supplément important représenté par les indemnités de déplacement par rapport au salaire de base. Aussi, avec leur suppression, la perte est de 100 à 1 200 euros par mois.

En février dernier, les salariés avaient déjà protesté contre la suppression de leurs indemnités de déplacement. Le 21 mars, outre des débrayages à Lardy et un rassemblement important à Guyancourt, 120 travailleurs d'AKKA se sont retrouvés à Boulogne-Billancourt, devant le siège social de Renault, un des donneurs d'ordre qui imposent des économies aux entreprises de prestation. Il y a eu des grévistes dans toutes les agences AKKA et sur les sites de Toulouse et de Vaise. À Billancourt, une délégation de la CGT de Renault Technocentre était présente en solidarité.

Les salariés réclament une négociation sur des indemnités pour les moyens et grands déplacements, la prise en compte des excédents de temps de trajet, le remboursement des trajets professionnels en cours de journée et la réintégration dans le salaire de base de tous les forfaits journaliers. Ils veulent également l'arrêt des licenciements abusifs et des pressions.

Les travailleurs se sont donc fait entendre et, comme AKKA a de l'argent, celui-ci doit aller aux salariés, pas seulement aux actionnaires.

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