Surenchères antiouvrières29/01/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/01/une2374.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Surenchères antiouvrières

Profitant des débats suscités par le pacte de responsabilité annoncé par Hollande, Hervé Morin, ex-ministre de la Défense de Sarkozy et président du Nouveau centre, essaye de se faire entendre en s'adonnant aux surenchères antiouvrières.

La première mesure phare à prendre d'après lui serait d'imposer le passage aux 39 heures payées 35, quatre heures de travail non payées à fournir pour tous les travailleurs. Et pour que les entreprises n'aient plus peur d'embaucher, il faut, dit-il, que dans les contrats d'embauche les conditions de licenciement soient précisées à l'avance. Le salarié devra donc signer d'avance son licenciement, des contrats précaires généralisés en quelque sorte.

Pour lui, les 30 milliards de cadeaux aux entreprises ne suffisent pas, il faut un choc, voire même un électrochoc, d'au moins 50 milliards de baisse des cotisations sociales patronales jusqu'au salaire médian. Ces baisses de cotisations patronales seraient compensées par des hausses de la TVA et de la CSG payées par toute la population.

Morin, c'est aussi la voix du Medef.

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