Sous prétexte de renforcer la compétitivité et l'attractivité de l'économie française, François Hollande a annoncé à Toulouse une amplification des mesures de simplification en faveur du logement et des entreprises. Cela fait suite au « choc de simplification » lancé en mars 2013. En matière de logement, Hollande a indiqué que l'ambition du gouvernement devait être « de simplifier pour construire plus », et « plus vite ». Il a donc annoncé une réduction du délai d'attribution des permis de construire à cinq mois maximum, et également pointé le coût de quelque 3.700 normes qui grèveraient le secteur de la construction. Pour lui l'objectif est « de réduire de 10 % le coût d'un logement collectif d'ici cinq ans ».

Mais surtout, au cours d'une table ronde avec des chefs d'entreprises toulousains, Hollande a appelé à tailler dans le maquis des normes qui selon lui entravent la compétitivité des entreprises, soulignant que les mesures de simplification font pleinement partie de son fameux « pacte de responsabilité ». Il est d'ores et déjà annoncé que, parmi les quelque 200 mesures qui feront l'objet de ce choc de simplification, 123 seront destinées à simplifier la vie des entreprises. De toute évidence cette simplification ne sera pas qu'administrative, elle se traduira aussi par des gains en plus pour le patronat.

Outre le fait que ce type de déclaration alimente une propagande antiÉtat, qui générerait paperasse et lourdeurs, le gouvernement Hollande-Ayrault montre qu'il ne se préoccupe que des entreprises et de leurs profits.