Budget de l'État : À nouveau attaqué par le Rafale24/12/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/12/une2369.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Budget de l'État : À nouveau attaqué par le Rafale

Malgré sa visite, début décembre au Brésil, Hollande n'a pas réussi à conclure. L'État brésilien qui envisageait un éventuel achat de l'avion Rafale a fini par y renoncer et préfère un appareil concurrent nettement moins cher.

Déjà, en 2009, à l'issue d'une visite de Sarkozy, le Figaro, dont Dassault est propriétaire, annonçait la conclusion du « premier contrat de vente du Rafale ». Le Figaro faisait décoller l'avion un peu trop vite puisqu'il n'y eut rien de signé à ce moment-là. Aucun Rafale n'a jamais été vendu à l'étranger.

C'est sans doute une bonne nouvelle pour les finances du Brésil, mais pas pour celles de l'État français. En effet, Dassault bénéficie d'un contrat qui oblige l'État à acheter un certain nombre de ses Rafale. Ce que Dassault ne vendra pas au Brésil, il le vendra donc à la France.

Chaque Rafale coûte, en moyenne, plus de cent millions d'euros, davantage encore avec la maintenance et la modernisation des appareils, soit plus de 150 millions.

Le coût du programme Rafale depuis l'origine a été estimé par le Sénat, en 2011, à 43,56 milliards d'euros ; un coût qui depuis n'a pu qu'augmenter. Parmi toutes les missions qu'a eues le Rafale, la plus réussie est sans doute d'avoir contribué à mettre à mal le budget du pays.

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