Conseil général de l'Isère : Des conditions de travail dégradées18/12/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/12/une2368.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Conseil général de l'Isère : Des conditions de travail dégradées

Étaient présentes à ce rassemblement différentes catégories de salariés travaillant pour le conseil général.

Depuis leur transfert de l'Éducation nationale au conseil général Isère en 2006, les conditions de travail des agents des collèges se sont considérablement dégradées Leur charge de travail a augmenté, ils doivent nettoyer des surfaces de 1900 m² au lieu de 1500, une partie de leurs missions de nettoyage et de maintenance des bâtiments a été privatisée, une multipolyvalence est exigée puisqu'ils travaillent à la fois en cuisine, au nettoyage et à la maintenance. Avec le budget 2014 à la baisse, ce sont des postes en moins qui s'annoncent, donc une nouvelle dégradation de leurs conditions de travail alors qu'ils sont déjà épuisés par le nombre de tâches exigées.

Il en va de même pour les agents des routes qui voient leurs emplois progressivement supprimés alors que la charge de travail reste lourde.

Il y avait aussi le personnel de la protection sociale de l'enfance, qui dépend lui aussi des budgets du conseil général. Le budget ayant été voté à la baisse, cela entraînera des suppressions d'emplois et des fermetures de structures.

Les pompiers du Service départemental d'incendie et de secours, très en colère, refusent l'allongement du temps de travail que le conseil général veut leur imposer et exigent au contraire la création de 45 emplois sur trois ans.

Enfin, il y avait des travailleurs de la métropole grenobloise, soumis à un plan de réorganisation du temps de travail (à la hausse bien sûr) suite à l'extension du périmètre de la métropole de 28 à 49 communes.

Les socialistes ont donc réussi à réunir contre eux, dans une seule et même protestation, les travailleurs de la ville de Grenoble, de la Métro et du conseil général.

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