Des ambulanciers aux cavaliers : La mobilisation peut payer28/11/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/11/une2365.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Des ambulanciers aux cavaliers : La mobilisation peut payer

Les ambulanciers ont fait retentir leurs klaxons et bloqué la circulation dans nombre de villes pour protester contre l'augmentation de la TVA de 7 à 10 % pour les transports sanitaires. Au bout d'une semaine, un protocole d'accord a été signé entre la Chambre nationale des services d'ambulances (CNSA) et la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) : la CNAM s'engage à prendre en charge les coûts de la hausse de la TVA, pour un montant de 38 millions d'euros. « Nous ne sommes pas dupes : c'est parce que nous sommes descendus dans la rue que nous avons commencé à être entendus », a déclaré à juste titre le président de la CNSA. Et d'ajouter, prudent, qu'il maintient la mobilisation jusqu'à la signature du protocole par le ministère de la Santé.

Accompagnés de leurs poneys et chevaux, les cavaliers ont eux aussi battu le pavé. Il s'agissait de dire non à la hausse de la TVA de 7 à 20 % pour les activités équestres. Là encore, il n'a fallu que quelques jours avant que le ministre du Budget s'empresse d'affirmer qu'il allait « se battre » à Bruxelles pour réintroduire les centres équestres dans le dispositif de taux réduit. Et, plus concrètement, il a annoncé l'ouverture d'un fonds spécifique pour les centres équestres, un « fonds cheval », qui s'élèverait à 20 millions d'euros.

Décidément, le gouvernement recule parfois vite. Devant le mécontentement de certaines catégories sociales, il sait faire ce qu'il faut pour désamorcer une contestation avant qu'elle ne prenne de l'ampleur. Mais c'est bien la preuve que, pour les travailleurs, la seule voie pour le faire reculer est de se mobiliser tous ensemble, massivement, pour les revendications qui sont celles de tous.

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