Après plusieurs informations relayées par mails, la grève qui regroupe l'ensemble des 27 sages-femmes de la maternité a débuté le 16 octobre suite à l'appel du collectif. Comme dans la plupart des différents établissements, des banderoles ont fleuri à la porte de l'hôpital puis des affiches ont expliqué les raisons de leur colère. Les sages-femmes sont assignées, mais elles portent des bandeaux « en grève » sur leur tenue. Elles ont décidé d'un certain nombre d'actions : ne faire que des actes qui relèvent de leur compétence stricte, c'est-à-dire ne s'occuper que de la partie physiologique des grossesses et non du pathologique (à l'hôpital, souvent par manque de personnel, le glissement de tâches est fréquent), suspendre le codage de l'activité pendant la grève, ne plus assister au staff, grève effective de 11 heures à midi pour les sages-femmes de la consultation.

Certaines participent aux assemblées générales, qui regroupent tous les établissements en grève. Pour beaucoup, c'est une première expérience de mouvement qui, bien sûr, ne fait pas partie du programme d'études de sage-femme.