Le nombre de défaillances d'entreprises au cours du troisième trimestre 2013 est le plus élevé depuis vingt ans, selon le cabinet Altares. Leur nombre a bondi de 7,5 % cet été, comparé à l'été 2012. Ce qui tend à contredire les propos officiels sur la « reprise » économique qui serait déjà là.

Bien sûr, 70 % des faillites de cet été sont celles de minuscules entités ne comptant pas plus de deux salariés. Mais ce ne sont pas elles qui ont vu leur taux de faillite (+ 6,4 %) augmenter le plus, comparé à l'été dernier. En revanche, les entreprises employant de trois à 49 salariés ont vu ce taux augmenter de 10 % et celles comptant de 50 à 199 employés ont vu le leur bondir de 27 %. Par contre les moyennes et grandes entreprises, comptant plus de 200 salariés, n'ont pas connu particulièrement de problèmes cet été.

Car ce sont les plus gros requins capitalistes qui sont les mieux armés pour résister à la crise, en exploitant les travailleurs bien sûr, mais aussi en avalant les petites entreprises et leurs parts de marché. Ainsi va le capitalisme.