Après l'annonce d'un nouveau plan de licenciements, les 493 salariés d'Alcatel-Lucent Orvault, près de Nantes, manifestent leur inquiétude de voir, plan après plan, leur usine disparaître.

En 2006, il y avait encore 620 salariés sur le site d'Orvault. Depuis, les effectifs ont été fortement réduits, pour en arriver au dernier coup de massue, avec 200 transferts de postes à Lannion ou en région parisienne, et le reste du personnel cédé à d'éventuels repreneurs.

Personne ne croit plus à une hypothétique reprise du site avec des acteurs locaux, et encore moins aux discours hypocrites du Premier ministre Ayrault, qui avait condamné les licenciements de 2007... quand il était dans l'opposition.

Pour l'instant, l'heure est plus à l'amertume qu'à la colère. Mais, comme l'exprimaient les manifestants venus à 250 d'Orvault à Nantes devant la préfecture le 10 octobre, il n'est pas dit qu'il en soit toujours ainsi. Beaucoup sont conscients qu'il va falloir hausser le ton et passer à l'offensive pour sauver leur emploi menacé.