Depuis la mi-septembre, la mobilisation a repris à l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois, qui doit fermer en 2014, car les solutions promises par la direction pour reclasser les travailleurs sont très largement insuffisantes.

Plusieurs assemblées générales de centaines de travailleurs se sont tenues ces dernières semaines. Mercredi 18 septembre, 100 salariés de l'usine sont allés au siège du groupe, avenue de la Grande-Armée, manifester leur mécontentement. Ils ont obtenu l'engagement qu'un représentant de la direction centrale de PSA viendrait à Aulnay recevoir une délégation élue par les travailleurs mobilisés. Rendez-vous était pris pour le vendredi 26 septembre. La veille, jeudi, plusieurs centaines de travailleurs se réunissaient à nouveau pour préparer la mobilisation le lendemain, et c'est à 300 qu'ils ont accompagné la délégation devant les bureaux de la direction. La délégation a défendu les revendications des ouvriers, en particulier l'attribution d'une indemnité supplémentaire de 20 000 euros pour tous ceux, et ils sont nombreux, à qui PSA ne propose aucun reclassement.

Car la réalité est bien celle-là. Pour l'instant, sur les 300 reclassements promis à la SNCF, la RATP et ADP, seuls quatre CDI ont été signés avec la SNCF, moins de 20 à la RATP et aussi peu à ADP. Le représentant de la direction a promis une réponse en octobre, sans préciser la date.

Les travailleurs réclament aussi un rendez-vous avec la direction départementale du travail pour discuter des quelque 1 200 travailleurs qui restent à Aulnay. Ni le patron ni l'État n'ont fini d'entendre parler de ceux d'Aulnay.