Les magistrats de Bordeaux ont validé en appel la procédure de mise en examen de Sarkozy pour abus de faiblesse à l'égard de la milliardaire Liliane Bettencourt. L'ancien président, de même qu'Éric Woerth, le trésorier de sa première campagne présidentielle, va donc toujours devoir justifier de la manière dont certains fonds seraient opportunément venus compléter le compte du candidat, en février 2007.

Les avocats des mis en examen ont aussitôt annoncé un pourvoi en cassation qui pourrait leur éviter, dans l'immédiat, un renvoi en correctionnelle.

Le Sarkotronc existait donc depuis belle lurette... alimenté par les profits tirés du travail des salariés du groupe L'Oréal.