Contribution climat énergie : Une nouvelle taxe qui n'ose pas dire son nom28/08/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/08/une2352.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Contribution climat énergie : Une nouvelle taxe qui n'ose pas dire son nom

Le nouveau ministre de l'Écologie, Philippe Martin, a annoncé, lors de son passage aux journées d'été d'Europe écologie-Les Verts (EELV) à Marseille, la création d'une taxe climat énergie. Applaudissements des écologistes, mais surprise parmi les élus du PS, réunis à leur université d'été de La Rochelle, qui suivait quelques jours après.

En fait, la décision de créer cette taxe aurait été prise par Hollande lui-même. C'est une concession accordée aux écologistes, en retour de laquelle les Verts accepteraient, dit-on, de ne pas gêner le PS par des listes au premier tour.

On a pu voir les uns et les autres expliquer qu'il n'était pas question d'un nouvel impôt, mais qu'au contraire cette nouvelle taxe se ferait à prélèvements constants. C'est à voir. D'autant qu'une des pistes explorées est d'introduire cette taxe au sein de la taxe sur les produits pétroliers, qui s'applique aux carburants et combustibles.

Toute l'affaire se résume peut-être à un échange de bons procédés avant les élections entre Europe écologie-Les Verts et le Parti socialiste, d'accord pour faire payer un peu plus les milieux populaires, à condition que cela ne fasse pas trop de vagues, et sous le prétexte de faire évoluer les « comportements énergétiques ». En fait, l'écologie – c'est-à-dire le souci de prendre réellement en compte l'environnement – nécessiterait que l'on s'en prenne aux principaux responsables de la pollution, les industriels.

Que les écologistes aient applaudi cette annonce montre leur mépris pour le sort des travailleurs.

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