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Leur société
Impôts : Plus lourds... pour les plus faibles
Moscovici, ministre de l'Économie, l'a annoncé : les prélèvements obligatoires augmenteront en 2014. Ces prélèvements correspondent à des impôts très variés, depuis la TVA jusqu'à l'ISF, en passant par l'impôt sur les sociétés et les taxes foncières.
Le ministre n'a pas précisé quels seront les impôts qui augmenteront, ni de combien. Mais on peut craindre qu'il choisisse une fois de plus d'aller chercher une bonne partie de l'argent dans les poches des plus modestes. Ce n'est pas par hasard que l'augmentation de la CSG (cotisation obligatoire, à laquelle aucun contribuable salarié, chômeur ou retraité ne peut échapper) a été évoquée. La CSG touche proportionnellement beaucoup plus durement les plus bas revenus.
La croissance économique n'étant pas au rendez-vous malgré le baratin gouvernemental, Moscovici prévoit plus de 6 milliards d'augmentation d'impôts pour boucler le budget 2014, en déclarant : « Nous devons réduire les déficits légués par la droite. » Et comment faire ? Il ne lui viendrait bien sûr pas à l'idée d'aller prélever ces milliards exclusivement dans la cassette des plus riches et des groupes capitalistes !
Moscovici, tout socialiste qu'il ose se dire, déclare qu'il fera « des économies sur les dépenses publiques » (celles qui sont nécessaires à la population) et qu'il procédera à « une hausse limitée des prélèvements obligatoires, de 0,3 % du PIB, toujours dans la justice sociale ». Quand on sait que ces 0,3 % du PIB équivalent à 6,17 milliards d'euros et que cette charge supplémentaire pèsera en majeure partie sur les classes populaires, il s'agit non pas d'une « hausse limitée », mais d'une hausse inadmissible.