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Leur société
Plus Guéant parle, plus il s'embrouille
Claude Guéant s'était justifié dans les médias sur deux anomalies financières dans ses comptes. Pour expliquer des factures payées en liquide d'un montant de 20 000 à 25 000 euros, il avait dit avoir utilisé des primes de cabinet en espèces après 2002, date à laquelle elles avaient été supprimées !
Plusieurs personnes, dont un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, mais aussi Chantal Jouanno et Rachida Dati, l'ayant contredit, il a ensuite dit avoir payé sur les frais d'enquête de la police. Or, Le Canard enchaîné a rappelé que Guéant, lorsqu'il était directeur de la Police nationale, interdisait à ses collaborateurs d'utiliser ces primes pour un autre usage que « la conduite des enquêtes ». Guéant pratiquait donc ce qu'il interdisait à ses subalternes.
Et puis selon Guéant les 500 000 euros en sa possession provenaient de la vente de deux petites peintures d'un artiste hollandais... dont la cote ne dépasse pas 15 000 euros par tableau !
Quand on a été premier flic de France, on devrait se souvenir que le silence est d'or.