Le terrain de Presles, où a lieu la Fête de Lutte Ouvrière, n'est pas un paradis fiscal, mais tous ceux qui y investiront 15 euros en auront pour leur argent, en attractions de toutes sortes et en spécialités culinaires, mais aussi en découvertes !

C'est une pause de trois jours, où les esprits curieux pourront découvrir ou redécouvrir sur scène les musiques et les artistes venus les interpréter, s'essayer eux-mêmes aux pratiques artistiques de la Cité des Arts, suivre les exposés des chercheurs invités au Chapiteau scientifique et l'évolution des connaissances au Carrousel, admirer les plantations de l'Arboretum ou se lancer dans un Parcours dans les arbres.

Ce sera surtout une fête politique, non pas celle de la politique politicienne, mais celle des révolutionnaires, de tous ceux qui en ont assez d'une société où la loi du profit met à la rue des millions de travailleurs, de tous ceux qui luttent ou se reconnaissent dans les luttes des travailleurs de PSA, de ­Goodyear ou d'ailleurs.

Ce sera un lieu de débats pour s'informer et affûter ses arguments pour convaincre et pour construire une véritable opposition, face à une gauche servile devant le patronat, face à une droite et à une extrême droite toutes dévouées aux capitalistes et viscéralement antiouvrières. À une époque de régression sociale, de montée des idées xénophobes, de repliement dans ses frontières, il est urgent de comprendre que, dans tous les pays, les travailleurs s'affrontent aux mêmes ennemis. Il est indispensable de retrouver le souffle des idées communistes et internationalistes, et c'est aussi ce souffle qui passera à Presles les 18,19 et 20 mai !