Les pertes de PSA : Un jeu d'écriture qui prépare des profits futurs (communiqué de Lutte Ouvrière)14/02/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/02/une2324.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Les pertes de PSA : Un jeu d'écriture qui prépare des profits futurs (communiqué de Lutte Ouvrière)

Après ArcelorMittal qui a annoncé des pertes importantes, c'est PSA qui a déclaré le 12 février une perte de cinq milliards. Bien pratique pour faire croire que PSA ne peut faire autrement que fermer des usines et licencier. Sauf que l'essentiel de ces pertes - 4,7 milliards - est un jeu d'écritures comptables qui, selon le directeur financier de PSA, permettront de repartir sur des « bases saines ». Et il ajoute que ces pertes sont « réversibles, c'est-à-dire que, si les perspectives économiques venaient à s'améliorer, nous passerions une écriture comptable inverse ».

Autant dire que tout cela n'est qu'un tripatouillage de chiffres... auquel il faut ajouter les 300 millions prévus pour fermer Aulnay-sous-Bois et restructurer, comme ils disent, c'est-à-dire supprimer 11 000 emplois. D'ailleurs, fin 2012, PSA disposait de 10,6 milliards de « sécurité financière », en hausse de 1,3 milliard en un an et affirme dans son communiqué que « la structure financière des sociétés industrielles et commerciales est solide. »

Quoi qu'il en dise pour justifier les plans de suppressions d'emplois, le groupe PSA n'est pas sur la paille. Alors si la direction jongle avec les milliards du groupe, il ne faut plus les laisser jongler avec l'emploi des travailleurs de Peugeot-Citroën !

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