Réforme Peillon sur les rythmes scolaires : La journée du 22 janvier à Paris23/01/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/01/une2321.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Réforme Peillon sur les rythmes scolaires : La journée du 22 janvier à Paris

Dans les 662 écoles de la capitale, quatre « instits » sur cinq étaient en grève le 22 janvier. À l'assemblée générale du matin, environ quatre cents d'entre eux sont venus témoigner de leur indignation. Une centaine venus des départements de banlieue, ont renforcé l'assemblée. Tous les présents ont reconnu le besoin d'étendre le mouvement aux autres départements et au pays. Une manifestation dynamique regroupant deux mille personnes a succédé à l'assemblée. À la fin, le cortège s'est massé devant l'Hôtel-de-Ville aux cris de : « Delanoë, sors de ton arche. »

Le succès de cette grève contre les rythmes scolaires proposés est une réponse à la provocation de Peillon, ministre de l'Éducation nationale et de la mairie de Paris en la personne de Delanoë

Le projet envisage de faire travailler les « instits » sur quatre jours et demi au lieu de quatre jours. Il instaure aussi une pause « méridienne », entre 11 h 30 et 14 h 30. Ceci fait bondir le personnel. En outre, il dénonce l'inégalité entre les animations des communes riches ou pauvres. À Neuilly, les élèves auraient sans doute les moyens de se payer des cours de tennis, tandis que dans les communes les plus pauvres, les animateurs feraient de la garderie faute d'argent pour ces activités.

Tous se sont séparés en se donnant rendez-vous le lendemain pour une manif en direction du ministère avec les profs du secondaire.

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