« Moi président, je n'enfermerai pas d'enfant dans des centres de rétention », déclarait le candidat Hollande. Mais vendredi 28 septembre un couple de réfugiés afghans avec deux enfants, de deux mois et demi et de trois ans, a été mis en détention dans le centre de rétention administratif du Mesnil-Amelot en Seine-et-Marne.

Après deux nuits passées dans ce centre, cette famille a été libérée sur prescription du médecin du centre... pour être transférée en résidence surveillée dans un hôtel de Noisiel, toujours en Seine-et-Marne, en vue de son expulsion dès le lundi 1er octobre à l'aube.

Toute la nuit, une vingtaine de policiers sont restés dans l'hôtel, deux d'entre eux se relayant à la porte de la chambre, sur ordre direct du ministère de l'Intérieur. En somme, quand Hollande n'emprisonne pas des enfants en centre de rétention, il les emprisonne dans des chambres gardées.

Grâce à la mobilisation, cette famille afghane a obtenu un sursis, une assignation à résidence d'un mois, officiellement sans garde policière.

Mais des accords européens prévoyant que leur demande d'asile soit déposée dans le pays de leur première entrée en Europe, c'est en Hongrie que Valls veut les renvoyer, un pays réputé pour n'examiner aucune demande !

Il faut obliger le gouvernement français à accepter la demande d'asile de la famille Khoja.