Les prix des carburants sont repartis à la hausse. Selon un site spécialisé, cité par Le Figaro, le litre de diesel vient d'augmenter de 1,4 centime d'euro et celui du sans-plomb 95 de 1,6 centime. La baisse de 6 centimes d'euro entrée en application en principe le 28 août et pour trois mois, n'aura même pas tenu deux semaines.

Cette baisse résultait d'une diminution de trois centimes des taxes sur le gazole et l'essence décidée par le gouvernement, et d'une baisse d'un à trois centimes négociée avec les acteurs du marché sur leurs marges. Négociations ou pas, il n'a pas fallu attendre longtemps pour que ces derniers reprennent leurs billes comme si de rien n'était. Pourtant, début septembre, les prix sur le marché du pétrole sont restés stables, et le cours de l'euro s'est apprécié par rapport à celui du dollar, rendant le pétrole moins cher. Ces hausses sont donc bien du vol pur et simple sur le dos des consommateurs... et un pied de nez des industriels du pétrole au gouvernement.

Hollande avait promis de bloquer le prix des carburants. Face à la résistance des pétroliers, il a reculé. À la place, le gouvernement a proposé une baisse des prix des carburants, baisse très limitée, qui ne s'appliquait par exemple ni au fuel domestique, ni en Martinique et en Guadeloupe. Mais même cette mini baisse n'aura pas tenu longtemps, face à l'avidité des industriels du pétrole.