Pétroplus -- Petit-Couronne : Rien n'est réglé23/05/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/05/une2286.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Pétroplus -- Petit-Couronne : Rien n'est réglé

Depuis le 25 janvier l'entreprise Pétroplus, appartenant au fonds d'investissement Carlyle qui l'avait racheté à Shell, est en redressement judiciaire et ses 550 salariés menacés de perdre leur emploi.

En mars, Shell a accepté de mettre vingt millions sur la table. Augmentés de vingt millions versés par l'État, ils permettaient de relancer l'activité de l'entreprise pour six mois et de sauver très provisoirement l'emploi des 550 salariés. Mais l'incertitude demeure, non seulement pour les ouvriers de Pétroplus, mais aussi pour tous les salariés des sous-traitants qui assurent la maintenance pétrochimique. Ce sont, au total, 2 000 emplois qui sont en jeu.

Selon Yvon Scornet, représentant de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC, interrogé par le journal l'Humanité, plusieurs repreneurs potentiels sont sur les rangs. Mais il indique qu'ils sont refroidis par le montant que coûtera la dépollution nécessaire du site, qui serait estimée à 170 millions d'euros.

Le syndicaliste dit que la solution serait que l'État gèle cette dette de la dépollution et se retourne vers l'exploitant historique Shell. Effectivement, ce devrait être à Shell de payer et ses actionnaires en ont les moyens.

Quant aux repreneurs leurs projets ne sont pas encore connus. Mais quels qu'ils soient, les travailleurs de Pétroplus ne pourront compter que sur leur détermination pour imposer la sauvegarde de tous les emplois.

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