« Célibataire, j'occupe actuellement, dans les Hauts-de-Seine, un deux-pièces de 48 m², ancien, non isolé, sans double vitrage, avec un chauffage au fuel, dont le loyer s'élève à 650 euros et les charges à 120 euros, soit 760 euros.

Dans le désir de changer pour un deux-pièces plus aux normes actuelles, j'ai répondu à quelques annonces dans le même département, semblant correspondre à mon budget. Je précise que mon salaire net est de 2 000 euros, salaire donc plus que moyen, si je considère que 68 % des salariés gagnent moins que cela.

Voici l'une des annonces à laquelle j'ai répondu, pensant être parfaitement en adéquation : « Au 2e étage, un appartement deux pièces de 45 m² comprenant une entrée desservant une salle de séjour, une cuisine indépendante, une chambre et une salle d'eau avec WC. 816 euros charges comprises. Contactez l'agence pour plus de détails. »

La réponse qui m'a été faite est on ne peut plus négative : « Nous dépendons de l'assurance loyers impayés à laquelle souscrivent les propriétaires dont nous gérons les biens. Malheureusement, ce sont leurs services qui décident qui est solvable ou pas, en faisant le calcul suivant : salaire net mensuel x 27 % = taux de solvabilité. Dans votre cas, le résultat étant de 567 euros, nous n'avons pas d'offres correspondant à vous proposer actuellement. (...) Le fait que les propriétaires aient souscrit à cette assurance implique que soit vous entrez dans leurs « cases », soit le dossier ne passe pas. Nous ne pouvons rien y faire. (...) »

J'aimerais que l'on me dise comment faire pour se loger décemment en région parisienne quand il est impossible d'accéder à un logement de 816 euros alors qu'on gagne 2 000 euros nets par mois ? J'ai une solution : réguler les prix des loyers... »

Cordialement, M. C., Meudon

Combien de personnes cherchent ainsi un logement correspondant à leurs besoins et ne le trouvent pas, même quand elles ont des revenus à peu près corrects ? C'est dire la situation de ceux qui n'ont même pas ce niveau de salaire ! Compte tenu de la situation, ce n'est pas seulement la régulation des loyers qui s'impose, mais le blocage pur et simple des augmentations de loyers et des loyers en général.