À Fessenheim, le 9 février, c'est la main sur le coeur que Sarkozy a affirmé : « Je n'accepterai jamais qu'on ferme la centrale. »

« Il n'y aura pas de privatisation d'EDF et de Gaz de France, c'est clair, c'est simple et c'est net ! », avait déclaré le même Sarkozy, en avril 2004, à la centrale nucléaire de Chinon. Et pourtant, en août de la même année, EDF était partiellement privatisée.

Alors, les travailleurs inquiets pour leur emploi, qu'ils soient dans le nucléaire, à EDF ou chez ses sous-traitants, ont toutes les raisons de ne pas croire un mot des discours de Sarkozy, qui se moque autant de leurs emplois que de ceux des travailleurs de l'aciérie de Gandrange.