Le dictateur et son ami travailliste22/12/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/12/une2264.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Le dictateur et son ami travailliste

L'ancien Premier ministre « socialiste » britannique Tony Blair a été récemment recruté comme conseiller du dictateur kazakh Nazarbaïev.

Selon le quotidien anglais The Telegraph, il « aide le gouvernement controversé du Kazakhstan à améliorer son image à l'Ouest ». Controversé ? En fait, Nazarbaïev, qui gouverne cet État pétrolier depuis la chute de l'URSS, a les mains couvertes de sang. Mais il les a aussi pleines de pétrole.

Blair se charge donc de faire en sorte que les narines délicates des dirigeants occidentaux n'aient à humer que l'odeur des profits pétroliers.

Tout travail, même ignoble, ayant un prix, la dictature lui verse pour cela plus de neuf millions d'euros par an. Ils s'ajoutent à ce qu'il perçoit déjà comme conseiller de la pétro-monarchie du Koweït, d'une compagnie pétrolière sud-coréenne et de la grande banque JPMorgan Chase.

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