En cette rentrée des classes 2011, la suppression de 16 000 postes, alors qu'il y a 60 000 élèves de plus, entraîne une dégradation concrète des conditions d'étude des élèves et de travail du personnel.

Cette dégradation se fait sentir à tous les niveaux, de l'école maternelle au lycée. Ici le rectorat ferme des classes, là les élèves sont entassés ailleurs, le manque de personnel de service et d'encadrement rend la vie scolaire plus difficile. Dans nombre d'établissements, les parents se joignent aux enseignants et à l'ensemble du personnel des établissements scolaires pour manifester leur mécontentement, tout comme ils se sont retrouvés à leurs côtés pour manifester le 27 septembre.