Mardi 27 septembre, tous les syndicats de l'Éducation nationale, de l'enseignement public comme du privé, appellent à une journée de grève et de manifestations. Ils ont le soutien de la FCPE, la principale fédération des parents d'élèves.

16 000 suppressions de postes à cette rentrée, alors qu'il y a eu 60 000 élèves supplémentaires, 14 000 prévues à la rentrée 2012, qui viennent s'ajouter aux 52 000 déjà effectuées depuis quatre ans, cela ne passe plus ! Tous refusent la dégradation des conditions d'apprentissage des élèves et de travail des enseignants qui découle du désinvestissement financier de l'État en matière d'éducation.

Toutes les mesures prises ces dernières années vont à l'encontre de l'intérêt des élèves et accentuent les inégalités sociales en matière d'éducation : abandon de la formation des enseignants, fermetures d'écoles, baisse du taux de scolarisation en maternelle et des jeunes entre 15 et 19 ans, surcharge des classes, renoncement à la lutte contre l'échec scolaire avec la suppression des Rased et du soutien aux élèves les plus faibles, etc. À cela s'ajoutent une série de mesures précipitées et incohérentes, comme par exemple celles, contradictoires, sur les rythmes scolaires.

Le personnel éducatif et les parents d'élèves réclament que les postes supprimés soient rétablis et que le gouvernement investisse pour donner à chaque élève, quelle que soit son origine sociale, d'avoir accès à un enseignement de qualité.

À Paris, mardi 27 septembre, la manifestation partira à 14 h 30 de Luxembourg pour rejoindre le ministère de l'Éducation nationale.