Les agents de nettoiement dépendant de la Ville de Paris se sont mis en grève reconductible depuis le 2 mai, à l'appel de plusieurs de leurs syndicats.

Les chefs d'équipe et les agents d'encadrement, qui avaient déjà fait grève début avril, s'élèvent contre « la casse de leur statut » découlant de la réforme programmée de la catégorie B. Cela se traduirait pour eux par une perte de salaire de départ de 60 euros par mois et un allongement de leur temps de carrière de 24 à 33 ans pour conserver des avantages équivalents.

L'ensemble des salariés du nettoiement demande par ailleurs un reclassement indiciaire, notamment pour les échelons les plus bas, l'intégration des primes dans le salaire de base, l'obtention d'un 13e mois ainsi qu'une prime exceptionnelle de 500 euros pour les conditions climatiques difficiles de l'hiver dernier. Pour l'instant leur employeur, à savoir la mairie de Paris, socialiste, n'a pas donné suite à leurs revendications.

Comme bien des travailleurs, les agents du nettoiement sont opposés à une « réforme » qui se traduit par une aggravation de leur salaire et de leurs conditions de travail. Derrière des revendications catégorielles, ils demandent une augmentation importante de leurs salaires qui leur permette de faire face à la hausse des prix.