Vendredi 28 janvier, les psychologues de la Nièvre ont manifesté devant l'Agence régionale de santé (ARS). Venues du CHS de La Charité, du Centre Hospitalier de Nevers, du conseil général ou de l'Éducation nationale, elles venaient protester contre la diminution continue du nombre de psychologues. Et il est prévu que des départs en retraite ne soient pas remplacés.

Au Centre Hospitalier de Nevers, il faudrait treize psychologues dans les trois structures, il n'y en a que dix. Le Centre pour adolescents n'a qu'un seul psychologue.

Au CHS de La Charité, les psychologues redoutent la suppression de 20 % des postes. En particulier, des départs en retraite ne seraient pas remplacés. Cela entraîne des situations catastrophiques. « Il faut compter entre trois et six mois pour un rendez-vous ».

Il serait prévu l'embauche de contractuels pour trois à six mois mais les psychologues font remarquer « qu'un suivi psychiatrique dure plus de six mois ! ». Il n'y a pas eu de concours de recrutement depuis 2009.

Le représentant de l'ARS a reconnu qu'il y avait un problème. Il ne comprend pas la baisse des effectifs annoncés alors que, d'après lui, le budget resterait stable. Eh bien, maintenant que l'ARS sait qu'il faut embaucher, elle n'a plus qu'à le faire !