Les agences de notation, organismes financiers qui déterminent la fiabilité d'un pays ou de son économie pour le remboursement de sa dette, ont baissé la note de la Tunisie : la première à le faire a été Fitch. Elle dépend de Marc de Lacharrière, qui contrôle, entre autres sociétés, le groupe d'hôtels de luxe et de casinos Lucien Barrière bien implanté en Tunisie ; ce gérant d'un empire financier (Casino, Flo, l'Oréal...) vient, par ailleurs, d'être élevé au rang d'officier de la Légion d'honneur par Sarkozy.

Sans doute... pour services rendus... aux actionnaires.

En tout cas, le signal est clair : les « marchés financiers » c'est-à-dire les grandes banques, qui craignent pour leurs profits, s'apprêtent à accroître les problèmes financiers de la Tunisie, donc par ricochet des Tunisiens. En effet, du fait de cette note, il en coûtera plus cher à la Tunisie pour emprunter sur le marché financier international.

Ne voir là aucune « ingérence »....