Le gouvernement a décidé au mois de novembre 2010 l'arrêt du recrutement et du renouvellement des contrats aidés dans les collèges. En Isère, ces emplois aidés représentent en moyenne chaque année 233 postes, affectés à l'accueil, à l'entretien ou à la restauration.

Ainsi, suite à ce scandaleux désengagement de l'État, les contrats aidés doivent brusquement quitter les établissements scolaires, faute de financement.

Le Conseil général de l'Isère a donc envoyé à tous les chefs d'établissement une lettre déplorant ce désengagement. Il propose à tous les établissements qui en feront la demande « une somme équivalente à la part des salaires financée jusqu'alors par le Conseil général au titre de ces emplois ». Il donnera, jusqu'au 30 juin 2011, la somme de 487 euros par mois par emploi aidé supprimé pour recourir, si besoin est, à des « prestations externes ».

Voilà à quoi aboutit le désengagement de l'État, à faire appel au privé pour assurer des tâches qui devraient être celles d'un service public.