Une fois de plus, les voyageurs du train TEOZ Paris Bercy-Clermont-Ferrand du lundi 24 février ont subi les désagréments de la dégradation du matériel et du manque de personnel. Prévu à 18 h 59, le départ de Bercy a eu lieu presque une heure plus tard, à 19 h 50. La cause : la locomotive en panne qu'il a fallu remplacer !

Les retards, allant jusqu'à deux heures, voire plus, ont des causes multiples : rupture de caténaires ; panne de locomotive en gare de Moulins ; passage de sangliers vers Nevers happés par les wagons et entraînant un mauvais fonctionnement des freins. Et cette fois, en pleine gare de Bercy, où il a fallu attendre dans des wagons sans chauffage et à peine éclairés. Pratiquement à chaque fois, c'est dû au manque d'entretien du matériel ou au manque de personnel.

Une semaine auparavant, c'est sur la ligne TER Thiers- Clermont que les usagers, excédés par les retards et la suppression des trains, ont fait grève des titres de transport. Il y avait de quoi : retard d'une heure du train du matin parti de Thiers, avec les inconvénients tant pour les travailleurs que pour les scolaires. Ce retard était dû à la panne d'un des deux moteurs.

Et pour comble, il y a eu la suppression des deux trains de retour, le soir, de Clermont à Thiers, parce qu'il n'y avait pas de conducteur ! Avec des voyageurs avertis à peine une demi-heure avant. Ainsi sont pénalisés 400 abonnés de Thiers, Lezoux, Vertaizon ou Pont-du-Château qui utilisent quotidiennement cette ligne.

La direction de la SNCF assure que « tout sera mis en ouvre pour améliorer la situation ». Mais quand ? Et d'ici là pourquoi ne payerait-elle pas pour les désagréments occasionnés ?