À la Mairie de Paris, le nombre de non-titulaires fluctue autour de 20 000. Ils sont particulièrement nombreux comme animateurs scolaires (qui s'occupent des enfants le mercredi) et sportifs, aux affaires culturelles (comme « chargés de projets »), et à la propreté. Ils sont également nombreux dans les nouveaux services comme les Maisons des entreprises ou les Maisons des associations... ou l'informatique. En effet, il n'existe pas de filière informatique à la Ville de Paris !

Pire, dans cette municipalité socialiste, le budget 2011 prévoit de remplacer des fonctionnaires par des emplois précaires : il est prévu de supprimer 70 emplois d'adjoints administratifs (en particulier dans les piscines) et de créer des heures de vacation équivalentes à 80 postes. Les Agents Spécialisés des Écoles Maternelles (ASEM), les personnels de cantine et de ménage, les agents des Caisses des écoles, les gardiens d'équipements municipaux sont en général non titulaires, ainsi que les assistantes maternelles employées par des structures municipales, les 900 assistantes familiales qui accueillent pour l'Aide Sociale à l'Enfance les jeunes en danger. Et les 1 200 agents sous contrats aidés qui sont quelquefois placés auprès des enfants, dans les crèches, sans aucune formation...

Beaucoup de ces employés sont à temps partiel imposé. 76 % sont des femmes. Ils ont des salaires et des droits inférieurs à ceux des titulaires, en particulier en cas de maladie. Bref, à la Mairie de Paris, comme dans l'ensemble de la fonction publique, on est loin de « l'emploi à vie » dont parle le député UMP, Christian Jacob !