Rien que cette année, au 1er avril puis au 1er juillet, GDF Suez a imposé aux usagers plus de 15 % d'augmentation de ses tarifs. Des hausses approuvées par le gouvernement.

Or on apprend que les cours mondiaux du gaz ont été plus que divisés par trois depuis juin 2008. Cela résulte de la crise qui a ralenti la consommation des industries, de l'exploitation de nouveaux gisements aux États-Unis et de l'entrée en service d'immenses usines de gaz liquéfié. Les surplus mondiaux auraient atteint 47 milliards de mètres cubes en 2009, soit l'équivalent de la consommation annuelle de la France, provoquant un effondrement des prix.

Avec des factures pour les consommateurs qui flambent alors que les prix dégringolent, il n'est pas étonnant que GDF Suez ait vu ses résultats augmenter de 9,3 % au 1er semestre 2010, avec un bénéfice de 8,2 milliards d'euros.

Autant d'argent volé dans les poches des usagers, avec la complicité du gouvernement.