Les manifestants toujours aussi nombreux étaient au rendez-vous. Un des deux cortèges qui finalement se sont rejoints place Castellane, le cortège FO, déjà important en soi, résonnait souvent du chant de l'Internationale.

Dans l'autre cortège, interminable avec la CGT, la CFDT, la FSU, les lycéens, on retrouvait les travailleurs des raffineries, avec la banderole de Total-La Mède, ceux de l'alimentaire, Haribo, Saint-Louis Sucre, Netcacao (ex-Nestlé). Sont passés aussi les dockers de Marseille, Arcelor-Mittal, Air-liquide et Eurocopter. Encore plus nombreux, des nouveaux s'étant joints aux manifestants chevronnés, passaient les salariés de La Poste et de France Télécom. Il y en a eu bien d'autres, territoriaux, ouvriers du bâtiment (Spie), imprimeurs (Filpac de Vitrolles), ceux de Fralib à Gémenos, de Panzani, d'EDF-GDF, ainsi que les cheminots en cortège serré. Il y avait les travailleurs des hôpitaux, et ceux de la Protection judiciaire de la jeunesse.

Les jeunes ont été nombreux à manifester en rangs serrés, qu'ils soient lycéens ou étudiants.

Les partis politiques tenaient des points fixes en plusieurs endroits, Lutte Ouvrière, le NPA, le PC, le Parti de Gauche, et aussi le PS.