Le fabricant et vendeur de sacs et autres produits de luxe Vuitton vient d'annoncer la fermeture de ses boutiques en France, une heure plus tôt chaque jour, jusqu'en fin novembre. Vuitton est dévalisé par sa clientèle et risque de se retrouver « à sec » lors des fêtes de fin d'année. Il limite donc ses ventes.

Le moindre petit sac de chez Vuitton vaut quelques centaines d'euros, la gamme « Speedy » qui fait un tabac en ce moment revient à 460-500 euros environ, selon le modèle. Mais on trouve aussi des sacs qui dépassent allégrement les 1 000 euros. Grâce à ces babioles hors de prix, les ventes du groupe LVMH, dont Vuitton fait partie, ont progressé de 16 % sur les six premiers mois de l'année et les bénéfices ont grimpé de 53 %.

La firme concurrente Hermès se porte tout aussi bien, car dans le secteur des produits de luxe, non seulement ce n'est pas la crise, mais c'est le boom économique. Une preuve de plus du fait que si l'argent manque aujourd'hui dans les poches des plus pauvres, c'est bien parce qu'il se retrouve dans d'autres poches.