Il est transmis par la piqûre d'un moustique. Ce dernier est de la catégorie Aedes aegypti. L'insecte prolifère dans les eaux sales et stagnantes, à grande vitesse. En particulier dans les soucoupes de pot de fleur, les gouttières, les vieux pneus, les vieilles tôles et tout autre récipient non nettoyé.

Pour l'instant il n'y a pas de vaccin et on ne peut en être immunisé à coup sûr après en avoir été victime une fois, puisqu'il existe au moins quatre sérotypes différents connus à ce jour. On peut donc être frappé par différentes souches successivement.

La forme la plus grave est la dengue hémorragique qui peut être mortelle, mais qui est pour l'instant très rare en Martinique et en Guadeloupe. Toutefois, la fatigue, la fièvre, les faiblesses et douleurs aux articulations, les vomissements, la perte d'appétit peuvent provoquer des décès. Les enfants de moins de 15 ans, les diabétiques, les personnes atteintes de drépanocytose (maladie chronique due à une déformation de l'hémoglobine, courante aux Antilles) constituent une frange de la population dite « à risque ». Mais, plus inquiétant, on a constaté récemment que certaines personnes décédées ne présentaient pourtant aucun antécédent de santé grave.