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Dans le monde
Grèce : Les attaques contre les services publics
Les professions « réglementées » ne sont pas les seules dans le collimateur du gouvernement grec. Les services publics sont l'objet de l'attention du FMI et de l'Union européenne, qui, depuis une semaine, inspectent leurs comptes en prévision du deuxième versement de « l'aide » à la Grèce. Ils ont rappelé que leur solution pour redresser la situation est le recours aux privatisations.
Ainsi, non seulement le prêt européen va finir dans les coffres des banques créancières de la Grèce, mais un certain nombre de trusts, entre autres européens, vont tenter de mettre la main sur des entreprises qui pourraient être rentabilisées. La compagnie des téléphones (OTE) est déjà tombée sous la coupe de Deutsche Telekom. En ce qui concerne la Compagnie d'électricité de Grèce (DEI), le projet du gouvernement est de vendre 40 % des centrales hydrauliques et de lignite. Quant à la Compagnie des chemins de fer (OSE), elle devrait être elle aussi ouverte aux capitaux privés. Le gouvernement français n'y est pas indifférent : le secrétaire d'État aux Transports a récemment signé un « partenariat » avec le gouvernement grec.
Les travailleurs de ces entreprises craignent des suppressions de postes supplémentaires - les chemins de fer ont déjà perdu entre 2000 et 2008 près de 3 000 emplois. Pour la population, cela signifiera encore des hausses de prix et une baisse du service.