À l'occasion de la répartition des postes en primaire pour la prochaine année scolaire 2010-2011, l'inspecteur d'académie du Loir-et-Cher, dont la fonction semble de plus en plus être de chercher à supprimer le plus de postes possibles, a proposé une carte scolaire qui refuse les ouvertures de classes là où les effectifs sont en hausse, mais qui décrète des fermetures de classe là où les effectifs pourraient être en baisse.

Par exemple, il refuse une ouverture à l'école de Maslives, qui prévoit 85 élèves et qui demande une quatrième classe, alors que toutes les classes ont plusieurs niveaux, comme grande section de maternelle, cours préparatoire et cours élémentaire première année. Or la gestion de telles classes de plus de 20 à 22 élèves est bien difficile.

Dans la même logique, l'inspecteur souhaite fermer une classe à la maternelle de Nouan-le-Fuzellier qui en compte trois, ce qui ferait un effectif de 32 ou 33 élèves par classe.

Dans les Segpa, sections d'enseignement spécialisé en collège pour les élèves en difficultés, dont l'enseignement général est assuré par des enseignants du premier degré, un poste ou un poste et demi pourraient être supprimés ainsi que des postes d'enseignants techniques.

Et de la même façon l'autorité académique veut continuer à supprimer des postes d'enseignants spécialisés dans l'aide aux élèves en difficultés que sont les Rased, psychologues scolaires et enseignants spécialisés.

Pour récapituler, en primaire, 250 élèves supplémentaires sont prévus mais seulement cinq à six postes nouveaux sont inscrits au budget.

Face à cette politique, deux manifestations départementales ont déjà eu lieu devant l'inspection départementale et la préfecture, regroupant des parents d'élèves et des enseignants ; des écoles ont été symboliquement occupées. Cette carte scolaire ne passe vraiment pas !