L'inspecteur d'académie de l'Aube vient d'annoncer la remise en cause des dispositifs d'accompagnement éducatif dans les écoles élémentaires et collèges en Zone d'Éducation Prioritaire. Cette décision touche tout le département de l'Aube et notamment trois écoles élémentaires et deux collèges de La Chapelle-Saint-Luc, en périphérie de Troyes.

Les enseignants avaient pourtant été particulièrement sollicités, avant même la fin de la dernière année scolaire, pour mettre en place des projets culturels et sportifs, mais aussi des projets d'aide au travail scolaire. L'Éducation nationale avait même fait grand bruit autour de ce dispositif, certainement pour faire oublier les nombreuses suppressions de postes qui sévissent d'année en année.

Deux mois plus tard, l'Inspection académique annonce aux établissements que le financement qui leur reste pour mener à terme ces actions est revu à la baisse, ce qui en fait leur impose la diminution du nombre des ateliers et celui des élèves concernés. Elle a même le culot d'insister auprès des mairies pour que celles-ci remplacent une partie de ces activités par des études surveillées.

Malgré les tentatives de l'Inspection académique, qui applique la politique d'économies de l'État, pour empêcher les protestations, les réactions se sont organisées dans les écoles élémentaires de La-Chapelle. Les parents et enseignants se sont réunis à plusieurs reprises, ont manifesté leur écoeurement à l'inspectrice du secteur et font actuellement circuler une pétition pour réclamer le rétablissement des moyens nécessaires pour la poursuite de l'accompagnement éducatif.