À Nantes les contrôleurs SNCF ont fait grève quatre à cinq jours, du jeudi 12 jusqu'au lundi 16 novembre, pour soutenir un collègue qui passait en conseil de discipline. Ce dernier risque encore de six à douze jours de mise à pied, ce qui représente tout de même autour d'un mois de salaire en moins. C'est donc une sanction très lourde que la direction s'apprête à lui infliger alors qu'il ne la mérite aucunement.

Face à cette injustice criante et une direction de plus en plus pointilleuse, nous étions nombreux, 60 %, à rentrer en grève dès le jeudi 12 novembre, et à l'assemblée générale du vendredi nous étions plus d'une centaine de Nantes mais aussi d'Angers, du Mans, etc. Les témoignages ont été nombreux aussi pour dénoncer une direction qui manie facilement le bâton et qui remet en cause systématiquement notre travail, à l'aide notamment d'enquêtes « client mystère » !

Pendant la grève, les témoignages de soutien d'autres collègues de Bretagne, de la région parisienne aussi, ont été nombreux, montrant que la politique de la direction est bien la même partout pour nous mettre la pression.

C'est sans compter sur notre combativité et nous sommes bien décidés à continuer de soutenir notre collègue et à ne pas céder face à la direction ! C'est un ras-le-bol général qui est ressenti par tous. Mais le fait de se retrouver tous ensemble a regonflé le moral à plus d'un et c'est bien cela qui compte. D'ailleurs un nouveau préavis de grève a été déposé pour dimanche 29 novembre.