Figure notable de la Défense, Charles Ceccaldi-Reynaud, ex-maire de Puteaux, avait été mis en examen en 2004. Suite à de « possibles » commissions versées lors de l'attribution du marché du chauffage de la Défense, il lui était reproché rien moins que « favoritisme, recel d'abus de biens sociaux, et corruption passive ». Ceccaldi-Reynaud était également suppléant du député Nicolas Sarkozy, et surtout président de l'EPAD, de 1988 à 1989, et de 1993 à 1998.

En 2007, sous la présidence de Patrick Devedjian, le président de la 7e chambre de la Cour des comptes a déclaré que « les comptes (de l'EPAD) ne sont pas sincères et fidèles », notamment à propos des périodes où Ceccaldi-Reynaud était président.

Mais le pire pour Ceccaldi-Reynaud est que, après qu'il avait placé sa fille à ses côtés à la mairie de Puteaux, c'est celle-ci qui l'en a évincé aux élections de 2008. Il faut parfois se méfier de ses propres enfants.