Le 15 septembre, dans la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, environ 45 % des 1 000 salariés de l'unité d'intervention de France Télécom étaient en grève.

Ces travailleurs s'occupent de la gestion et de l'entretien des réseaux, de la commutation des appels téléphoniques dans les centraux. Ils interviennent en cas de perturbation dans les câbles jusqu'au domicile des abonnés. Réunis à Toulon et à Nice, ils ont dénoncé les pressions qui s'exercent sur eux de façon générale et aussi un nouveau projet de modification des horaires de travail.

Jusqu'à présent, dans leur unité, le samedi est considéré comme non-ouvrable, ou payé en heures supplémentaires. Mais la direction veut changer les horaires, les rendre plus flexibles, banaliser le travail du samedi. Les agents ne veulent pas de ces changements qui auraient aussi comme conséquence la suppression de jours de RTT et des week-ends raccourcis.

Les soucis des travailleurs de France Télécom sont aussi ceux de bien des travailleurs d'autres secteurs, et la grève est le seul moyen de se faire respecter.