La taxe carbone et les partis écologistes : Ils voudraient taxer aussi l'électricité18/09/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/09/une2146.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

La taxe carbone et les partis écologistes : Ils voudraient taxer aussi l'électricité

Chacun sait que les formations politiques écologistes, ou qui en sont proches, sont partisanes d'une taxe carbone beaucoup plus lourde que les 17 euros par tonne retenus par Sarkozy. Cohn-Bendit et Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts, se sont notamment exprimés à ce sujet, ainsi que Corinne Lepage, vice-présidente du Modem (laquelle souhaite un rapprochement avec les Verts).

Les représentants politiques des écologistes auraient voulu, au minimum, retenir comme tarif de la taxe carbone les 32 euros mis en avant par Rocard. Mais, pire que cela, ils regrettent ardemment que l'électricité ne soit pas concernée par ladite taxe.

Pourtant, en France, l'électricité est produite à 80 % par le nucléaire, à 10 % par l'hydraulique et il ne reste que 10 % environ produits par des centrales thermiques fonctionnant au charbon, au fuel ou au gaz. L'électricité rejette donc relativement peu de CO2. Alors pourquoi vouloir la taxer ? Pour Cécile Duflot, « une taxe strictement assise sur les rejets de carbone risquerait de reporter mécaniquement les consommations vers l'électricité à base de charbon ou le recours au chauffage électrique, aberration énergétique ». Et Cohn-Bendit d'ajouter : « C'est l'ensemble de la consommation d'électricité qu'il faut limiter. Par ailleurs il faut se mettre dans la tête que le recours à l'énergie nucléaire ne peut pas durer indéfiniment. »

En somme, pour les Verts et compagnie, pas d'échappatoire : que l'on se chauffe au gaz ou à l'électricité, on devrait être taxé de toute façon. Et si on n'est pas content, on pourra toujours aller se pendre à une éolienne !

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