Vesoul (Haute-Saône) : Travailleurs sans papiers expulsés05/08/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/08/une2140.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Vesoul (Haute-Saône) : Travailleurs sans papiers expulsés

La presse régionale, dont l'Est républicain et FR3, vient de révéler que des travailleurs sans papiers et non déclarés avaient travaillé sur le chantier du nouveau Centre hospitalier intercommunal (CHI) de Vesoul, en voie d'achèvement.

Le 26 mai dernier, la police a interpellé treize personnes sur le chantier, puis a immédiatement reconduit à la frontière dix d'entre elles, quatre ouvriers palestiniens et six égyptiens qui n'avaient pas de titre de séjour.

Ces travailleurs « clandestins » avaient été embauchés par une entreprise de peinture, sous-traitante de l'entreprise de bâtiment public qui avait décroché ce marché avec le CHI.

Le procureur de la République a déclaré sur FR3 que la direction du CHI n'était ainsi pas responsable, dans un contexte où les budgets sont forcément « contraints » et les délais « courts ».

Quant au maire UMP de Vesoul Alain Joyandet, président du Conseil d'administration du CHI et aussi secrétaire d'État à la Coopération, il a affirmé n'avoir été mis au courant de rien du tout, ni avant ni pendant, ni après l'intervention de la police. On lui cache tout à cet homme ! Maintenant, il a bien sûr son avis sur cette affaire : le CHI est totalement innocent et il a trouvé une raison « structurelle » « ...indisponibilité de main-d'oeuvre française sur les chantiers alors qu'il y a beaucoup de chômage ». Pour Joyandet, c'est encore la faute aux chômeurs pas assez courageux. Et surtout pas à ce patronat du BTP qui sous-traite, sous-loge et sous-paye les travailleurs qu'il exploite.

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