Entreprise sous-traitante de Continental située dans les mêmes locaux à Clairoix dans l'Oise, UTI regroupe 37 salariés chargés de gérer le magasin de pneus. Avec la fermeture de Continental, ces travailleurs sont menacés de perdre leur emploi. Depuis le début de la lutte des travailleurs de Continental, comme les salariés d'un autre sous-traitant, Smile, ils ont participé aux manifestations et assemblées générales qui se sont tenues quasiment quotidiennement.

Les travailleurs d'UTI réclament l'ouverture de discussions avec la direction du groupe - car UTI est une filiale d'un groupe international qui emploie 12 800 salariés dans le monde - pour obtenir de meilleures conditions de départ. Ils ont tenté pour cela depuis des semaines de faire pression à la fois sur Continental, avec l'aide des travailleurs de cette entreprise, pour qu'il prolonge au maximum le contrat avec son sous-traitant, et sur UTI.

Mercredi 17 juin, ils sont allés manifester à Roissy, là où se trouve le siège social, pour exiger leurs droits, accompagnés par une centaine de salariés de Continental. Le lendemain, ils occupaient leurs locaux, la direction leur ayant demandé de reprendre le travail pour vider le magasin de pneus. La direction de Continental souhaite en effet, puisque l'usine ne tournera plus, pouvoir récupérer les milliers de pneus qui y sont encore stockés.

Les salariés d'UTI ont, pour l'instant, au moins obtenu la garantie qu'ils seraient payés jusqu'à la fin du mois de juillet et la promesse d'une réunion avec un représentant de la direction du groupe. Malgré leur petit nombre, ils restent soudés et mobilisés !